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mercredi 24 octobre 2012

Encore Bakou!

Salut a tous!
Quand on aime une ville, on a tendance a vouloir y retourner... Quand, par contre, on aime pas une ville, on a beucoup moins envie d'y revenir... Je n'aime pas trop Bakou, j'espere vous l'avoir fait ressentir dans mon dernier message, pourtant, j'y suis de nouveau!
Quand je quitte Bakou, j'ai deja vu revenir deux personnes a la guest house, qui croyaient l'avoir quitte definitivment! Une qui s'est fait vu refuser la sortie du territoire a l'aeroport parce que son visa etait echu, l'autre qui avait recu des informations erronnees quant au depart imminent du ferry pour le Kazakhstan (encore lui!). Je ne peux m'empecher de penser (avec un plaisir un poil sadique...) qu'un des avantages de voyager a velo, c'est qu'on n'est pas tributaire de quelqu'un d'autre!
Je pars le coeur leger, l'envie de pedaler est la! Bakou est une grande ville et je me perds un petit peu dans ces faubourgs, je rallonge mon itineraire de quelques quarante kilometres! Mais, une fois sorti de cette ville, j'apprecie de retrouver un peu d'authenticite. Dans les villges ou je m'arrete boire un the, les cafes sont pleins de joueurs de dominos et de backgammon, et tout le monde me regarde debarquer en faisant des yeux ronds et en m'assailant de questions (en azeri, bien sur!)
 La route n'est pas facile, je n'avais pas prevu de tels reliefs! Les  montagnes ne sont certes pas hautes, mais la route monte et descend sans cesse! Ce qui, cela va sans dire, ralentit ma progression. En quittant Bakou, je quitte aussi son climat, et, dans les montagnes, je regoute aux joies de la pluie! Mais, j'ai du plaisir de retrouver ces paysages de nature et ces petits villages. La nuit tombe quand je plante ma tente. J'ai de la chance, le ciel se decouvre et comme, desormais a l'accoutumee, j'ai droit a mes quelques etoiles filantes quotidiennes!
Le lendemain, la route n'est pas plus facile, au contraire, elle grimpe un peu plus. De plus, le vent s'est bien leve et ralentit ma progression. Meme mon velo semble donner des signes de faiblesse. Je sais qu'il est ensable de partout et que les roues sont voilees, mais il tiendra bien jusqu'a Tbilissi! A la tombbe de la nuit, je plante ma tente dans un champ, la lumiere est magnifique. Au petit matin, quatre gros chieiens me regardent prendre mon p'tit dej' sans s'occuper de leur troupeau! Je suis oblige de rire quand je vois les deux bergers courir dans tous les sens pour reunir leur troupeau alors que les chiens sont la, couches pres de moi, attendant un hypothetique bon geste de ma part! Finalement, les bergers auront quand meme le temps de venir me trouver, et comme nous ne sommes pas aptes a communiquer, nous echangeons quelques sourire qui se tranforment bientot en rires! La vie est delicieuse parfois...
Je pars. Enfin, j'essaie...Apres moins de 100 metres, ma chaine se tord et casse! Impossible de reparer! Je decide de rejoindre la route principale, d'aller a la prochaine ville et d'y prendre le prochain train pour Tbilissi. Je regarde une derniere fois ma carte, et vois que le train ne passe par la! Je decide, bien contre mon gre de retourner a Bakou et a la guest house! Je fais du stop et la premiere voiture s'arrete. Il faut savoir, qu'ici, comme en Asie Centrale, toute voiture est un taxi inofficel et que tous le conducteurs s'arretent pour arrondir leur fin de mois! Apres une heure dans une vieille Lada, je me retrouve a la case depart!

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