Salut a tous!
Voila ca y est! Apres plus de 14 mois et 17'000 km en Asie, je suis de retour en Europe!
Lorsque nous passons le Bosphore en bateau et accostons sur la rive europeenne dans le quartier de Kabatas, nous nous regardons avec Remo. Nous nous sourions, mais nous nous sentons mal a l'aise; cette traversee signifie, en quelque sorte, la fin de notre voyage. Nous savons qu'il nous reste quelques milliers de kilometres et quelques mois de voyage, mais, dorenavant, plus rien ne sera pareil. Le retour est la, les questions concernant notre vie future en Suisse, chassent les reves d'evasion et de decouvertes. L'arrivee en Turquie avait deja ete un premier signe tangible de notre retour, mais le fait d'etre en Europe est encore plus significatif.
Istanbul, elle-meme, a change a mes yeux. Il y a un an, elle etait la porte de l'Asie, premiere ville tellement differente de ce que j'avais pu voir auparavant. Grouillante de monde, veritable patchwork de cultures, elle m'avait fascine. Elle etait ma premiere vision d'Asie.
Aujourd'hui, elle me semble tellement occidentale...
Mais, a Istanbul, je peux acheter du materiel de camping, mon matelas et mon rechaud n'ayant pas tenu la distance. Je profite aussi d'aller m'acheter des habits un peu plus chauds, j'ai un peu sous-estime le froid! Mon velo a egalement besoins de quelques soins, il est en de bonnes mains ici! Quand je quitterai Istanbul, j'aurai a nouveau un frein avant, luxe dont je suis prive depuis l'Ouzbekistan! Comme quoi, l'Occident a du bon aussi!
Mais revenons en arriere...Je quitte Sinop, le temps est magnifique et la route agreable; j'enchaine les kilometres sans trop de problemes. La route des le lendemain devient plus difficile, j'enchaine sans arrets les montees et les descentes. Le panorama est splendide, quand les nuages laisent leur place au soleil (un peu trop rarement a mon gout!) Une dizaine de kilometres avant d'arriver a Cide, dans une montee, ma chaine se casse! Je m'essaie ainsi a la trottinette! Je pousse le velo dans les montees et le renfourche dans les descentes! Le lendemain a Cide, je trouve un mecano qui peut me reparer ma chaine, comme tout est facile en Turquie! Comme j'ai perdu du temps, je decide non pas de rejoindre Safranbolu a velo en passant par Amasra, comme prevu initialement mais de me faire une petite excursion d'un jour en bus a Safranbolu. Je rejoindrai donc Remo dans les temps a Amasra d'ou nou pourrons rouler ensemble jusqu'a Istanbul. J'ai du plaisir a visiter la vieille ville de Safranbolu avec ses maisons ottomanes, mais elle est petite et j'en ai vite fait le tour! Le lendemain, je retourne a Cide, j'aurai fait dix heures de bus en 2 jours!
De Cide, je repars vers Amasra. La route et les paysages sont vraiment exceptionnels mais les grimpettes a repetition me fatiguent beaucoup. Quand j'arrive a Amasra, ou je retrouve avec plaisir Remo, j'aurai fait plus de 6000 metres de denivele postitif en a peu pres 300 kilometres! Je decouvre ainsi que le bord de mer n'est pas toujours plat!
Quand nous repartons d'Amasra avec Remo, nous pensons rallier Istanbul en cinq jours, mais nous apprendrons a nos depens que la route n'est pas beucoup plus plate! Il nous faudra neuf jours pour arriver a Istanbul! Nous avons toutefois beucoup de plaisir a rouler ensemble a travers ces beaux paysages. Et l'accueil turc est toujours aussi present, a chaque fois que nous nous arretons!
A bientot,
Yannik
Voila ca y est! Apres plus de 14 mois et 17'000 km en Asie, je suis de retour en Europe!
Lorsque nous passons le Bosphore en bateau et accostons sur la rive europeenne dans le quartier de Kabatas, nous nous regardons avec Remo. Nous nous sourions, mais nous nous sentons mal a l'aise; cette traversee signifie, en quelque sorte, la fin de notre voyage. Nous savons qu'il nous reste quelques milliers de kilometres et quelques mois de voyage, mais, dorenavant, plus rien ne sera pareil. Le retour est la, les questions concernant notre vie future en Suisse, chassent les reves d'evasion et de decouvertes. L'arrivee en Turquie avait deja ete un premier signe tangible de notre retour, mais le fait d'etre en Europe est encore plus significatif.
Istanbul, elle-meme, a change a mes yeux. Il y a un an, elle etait la porte de l'Asie, premiere ville tellement differente de ce que j'avais pu voir auparavant. Grouillante de monde, veritable patchwork de cultures, elle m'avait fascine. Elle etait ma premiere vision d'Asie.
Aujourd'hui, elle me semble tellement occidentale...
Mais, a Istanbul, je peux acheter du materiel de camping, mon matelas et mon rechaud n'ayant pas tenu la distance. Je profite aussi d'aller m'acheter des habits un peu plus chauds, j'ai un peu sous-estime le froid! Mon velo a egalement besoins de quelques soins, il est en de bonnes mains ici! Quand je quitterai Istanbul, j'aurai a nouveau un frein avant, luxe dont je suis prive depuis l'Ouzbekistan! Comme quoi, l'Occident a du bon aussi!
Mais revenons en arriere...Je quitte Sinop, le temps est magnifique et la route agreable; j'enchaine les kilometres sans trop de problemes. La route des le lendemain devient plus difficile, j'enchaine sans arrets les montees et les descentes. Le panorama est splendide, quand les nuages laisent leur place au soleil (un peu trop rarement a mon gout!) Une dizaine de kilometres avant d'arriver a Cide, dans une montee, ma chaine se casse! Je m'essaie ainsi a la trottinette! Je pousse le velo dans les montees et le renfourche dans les descentes! Le lendemain a Cide, je trouve un mecano qui peut me reparer ma chaine, comme tout est facile en Turquie! Comme j'ai perdu du temps, je decide non pas de rejoindre Safranbolu a velo en passant par Amasra, comme prevu initialement mais de me faire une petite excursion d'un jour en bus a Safranbolu. Je rejoindrai donc Remo dans les temps a Amasra d'ou nou pourrons rouler ensemble jusqu'a Istanbul. J'ai du plaisir a visiter la vieille ville de Safranbolu avec ses maisons ottomanes, mais elle est petite et j'en ai vite fait le tour! Le lendemain, je retourne a Cide, j'aurai fait dix heures de bus en 2 jours!
De Cide, je repars vers Amasra. La route et les paysages sont vraiment exceptionnels mais les grimpettes a repetition me fatiguent beaucoup. Quand j'arrive a Amasra, ou je retrouve avec plaisir Remo, j'aurai fait plus de 6000 metres de denivele postitif en a peu pres 300 kilometres! Je decouvre ainsi que le bord de mer n'est pas toujours plat!
Quand nous repartons d'Amasra avec Remo, nous pensons rallier Istanbul en cinq jours, mais nous apprendrons a nos depens que la route n'est pas beucoup plus plate! Il nous faudra neuf jours pour arriver a Istanbul! Nous avons toutefois beucoup de plaisir a rouler ensemble a travers ces beaux paysages. Et l'accueil turc est toujours aussi present, a chaque fois que nous nous arretons!
A bientot,
Yannik